Parkinson vs Ali

Mohamed Ali a été diagnostiqué avec la maladie de Parkinson en 1984, trois ans après sa retraite de la boxe professionnelle. Cette maladie, qui affecte le système nerveux, a progressivement altéré sa motricité, provoquant des tremblements, une lenteur des mouvements, et des difficultés à parler. Ce diagnostic a souvent été attribué, en partie, aux impacts répétés qu’il a subis au cours de sa carrière, mais Ali n’a jamais laissé la maladie définir son héritage ou limiter son influence.

Malgré les défis imposés par le Parkinson, Mohamed Ali a transformé cette lutte personnelle en une mission universelle. Il a activement participé à des campagnes de sensibilisation et de collecte de fonds pour soutenir la recherche médicale. En 1997, il a cofondé le Muhammad Ali Parkinson Center à Phoenix, en Arizona, un centre d’excellence dédié au traitement et à l’accompagnement des patients atteints de la maladie.

Sa maladie ne l’a pas empêché de rester une figure publique inspirante. En 1996, lors des Jeux olympiques d’Atlanta, il a marqué le monde entier en allumant la flamme olympique, un moment empreint d’émotion qui symbolisait son courage et sa détermination.

Jusqu’à ses derniers jours, Mohamed Ali a continué d’utiliser sa notoriété pour promouvoir des causes humanitaires, prônant la paix, l’égalité et la dignité humaine. Son combat contre la maladie de Parkinson est devenu une extension de son combat pour la justice et l’humanité, consolidant davantage son statut de légende, non seulement en tant que champion du ring, mais aussi en tant que champion de la résilience et de l’espoir.